27 juin 2009

Bonnes adresses gasconnes

Voici quelques adresses/boutiques de produits fins du terroir du sud-ouest qui m'est cher :
  • Croustad'Oc, pastis gascon à Gimont, chemin de l'Enducasse, tél : 05 62 67 82 33
  • Le Panache Gascon, produits fins gersois (dont les pâtisseries et fruits à l'Armagnac !!) à Gimont, ZA Lafourcade, tél : 05 62 65 65 15
  • La Gersoise, fabricant artisanal de croustades campagnardes à l’Armagnac, à Gimont, parking de la piscine, tél : 05 62 67 87 89
Des visites et dégustations sont possibles dans toutes ces boutiques/usines. Il faut se renseigner au préalable.
  • Gérial "le jambon d'Auch", producteur du célèbre jambon d’Auch et salaisons cuites « Haut de Gammes » (salaison/ fabrication de jambons cuits, terrine de campagne saucisson à l’ail), zone artisanale Lafourcade, route de Toulouse, à Gimont, tél : 05.62.67.89.25
A noter qu'à Gimont se trouve également les sièges et boutiques/usines des Ducs de Gascogne et Comtesse du Barry.
Donc vous l'aurez compris, de passage par la Nationale 124, n'hésitez pas à vous arrêter à Gimont pour faire des emplettes pur plaisir ! (45 minutes de Toulouse en voiture, 45 minutes également en ter depuis Colomiers, ligne Toulouse-Auch)


Petite histoire du Pastis Gascon :

Le Pastis Gascon aux pommes, fameux dessert de Gascogne, fait partie des trésors gastronomiques du Sud-Ouest de la France. Aux origines, D'Artagnan aurait pu la défendre à la pointe de l'épée et Cyrano n'aurait pas laissé échapper le moindre de ses arômes, car le pastis gascon n'est pas né d'hier. De mémoire de Gascon, les femmes ont toujours préparé ce délicieux dessert feuilleté, fourré aux pommes et parfumé à l'Armagnac. Il porte un autre nom fleurant bon le Sud et dont les origines sont obscures et romanesques : "lou pastis". Il s'agirait de l'évolution du mot "pâtisserie", de l'ancien français "pastisserie".


Une deuxième explication fait remonter l'apparition de "lou pastis" à l'invasion des Maures qui auraient rapporté la fameuse pastilla, pâte finement feuilletée, sucrée-salée, fourrée au pigeon. Comme le brick oriental, le baklava turc ou le strudel autrichien, la croustade témoigne de cette volonté de réaliser un tour de force en fabriquant la pâte la plus fine possible.

Pendant des siècles, les femmes gasconnes ont préparé le pastis gascon pour les grandes cérémonies du dimanche, les fêtes religieuses ou familiales. La cuisine était tout entière consacrée à cette tâche. Sur le plateau en bois de la table de ferme, on disposait un grand drap de lit qui servait à étaler le pâton sans ajout de farine. Il fallait ensuite une patience infinie pour étirer la bande de pâte à la main, pendant des heures jusqu'à ce qu'elle devienne aussi fine qu'une feuille de papier à cigarette. Pour créer le feuilletage, les femmes utilisaient, à la place du beurre, bien au-dessus de leurs moyens, de la graisse d'oie dont elles disposaient à loisir, qu'elles passaient avec une plume sur toute la surface de la pâte. A partir d'une technique commune, chaque famille possédait sa recette et la transmettait de génération en génération. D'ailleurs, aujourd'hui encore, les pastis gascons ne se ressemblent pas. La proportion d'Armagnac et d'arômes varie, la préparation également. Les uns mettent le beurre au moment de la confection de la pâte, les autres après l'étirage, uniformément ou par petites touches.

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